lundi 28 décembre 2009

Noël Jour+3 : jeux, bilans, rigodons

Après Noël, c'est encore le temps des fêtes, non? Ça me donne un sursis pour ma liste des 17 bonnes raisons de plonger dans l'ambiance des fêtes... C'est jusqu'à quand les fêtes, traditionnellement? Si vous le permettez, je dirai jusqu'à la fête des rois le 6 janvier...
12e bonne raison de plonger dans l'ambiance des fêtes...
les séances de jeux de société en famille.
13e bonne raison...
les bilans de l'année qui vient de passer ou même de la décennie qui s'achève. Bilan cinéma de La Presse ou, plus original, le top 10 des meilleures histoires de voyages du New York Times en 2009.
14e bonne raison...
les rigodons (de La Bottine Souriante, bien sûr).

mardi 22 décembre 2009

Noël Jour-3 : les tounes de Noël

7 à 11ièmes bonnes raisons de plonger dans l'ambiance des fêtes...
Bon, j'ai pris du retard avec mes bonnes raisons... Ça m'apprendra à faire des listes comme mon père...
Pour me faire pardonner, voici une excellente contre-chanson de Noël, vidéo moustachue des années 80 en prime: Le père Noël noir de Renaud.


***
Sur un autre ton : on se délecte des Noëls d'antan avec White Christmas par Ella Fitzgerald, Silent Night par Elvis Presley, Let It Snow, Let It Snow, Let It Snow par Frank Sinatra et l'irrésistible Zat You Santa Claus par Louis Armstrong (cliquez sur les titres en rose pour entendre).

mardi 15 décembre 2009

Noël Jour-10 : les cadeaux, le vin chaud et les biscuits de Noël

6e bonne raison de plonger dans l'ambiance des fêtes...
Les cadeaux... qu'on dégote au Salon des métiers d'art de Montréal (jusqu'au 22 décembre).
7e bonne raison...
Déguster son propre vin chaud. Recette ici.
8e bonne raison...
Mitoner des biscuits de Noël. Plein de recettes ici.

dimanche 13 décembre 2009

Soirée sur un voilier dans English Bay

Hier soir, toujours à Vancouver, j'ai eu la chance de monter pour la première fois de ma vie sur un voilier. Et même d'y manger un délicieux repas de morue arrosé de bon vin. Gilles et Catherine sont nés en France, ont vécu plusieurs années à Montréal (où ils en ont profité pour devenir citoyens canadiens et faire beaucoup de plein-air!) et ils viennent d'accoster à Vancouver après un voyage de 2 ans en voilier. Durant cette équipée, ils ont descendu la côte atlantique du continent américain, de Montréal au canal du Panama, avant de remonter la côte pacifique jusqu'à San Francisco. De San Francisco à Vancouver, le voilier fatigué a préféré se faire transporter par un camion... On peut lire les aventures de Gilles et Catherine sur leur blogue, intitulé Anesthésie.
Gilles et Catherine passeront l'hiver sur leur voilier, dans une marina tout près de Granville Island, sur la rive face à Stanley Park. En guise de vue : les magnifiques montagnes enneigées derrière Vancouver (je croyais que c'étaient les Rocheuses, mais non...) et l'anse qui s'ouvre vers le Pacifique. Les navigateurs viennent de se trouver de bons boulots à Vancouver et ne savent pas nécessairement combien de temps ils resteront ici. Leur bateau leur sert d'appartement et il est ma foi bien confortable. Merci Gilles et Catherine de votre charmant accueil et bonne continuation!

samedi 12 décembre 2009

Noël Jour-13 : le temps des huîtres

5e bonne raison de plonger dans l'ambiance des fêtes... Caraquet, Beausoleil, Malpèque, North Point, Raspberry Point, l'huître plate Belon. Juste leurs noms me font rêver... On mange des huîtres durant les mois en bre (de septembre à décembre), c'est dire que la saison achève et qu'elle inclut Noël. Célébrons ce fruit de la mer savoureux et généreux! Il paraît qu'on peut en manger aussi le reste de l'année, mais qu'elles ne sont alors pas aussi charnues... À lire, cet article passionnant de Robert Beauchemin sur l'huître. Vins pour accompagner des huîtres : cliquez ici.

2 mois avant les Jeux Olympiques de Vancouver

C'est dans deux mois jour pour jour que débuteront les Jeux olympiques d'hiver 2010 à Vancouver. La ville se prépare et on le sent un peu partout. Ça donne presque envie d'aller s'acheter un t-shirt aux couleurs olympiques. Si je réussis à m'extirper de ma chambre d'hôtel (il fait gris à Vancouver et le thermomètre n'affiche que 5 malheureux Celcius de plus qu'à Montréal, ça donne pas très envie de sortir), je vais aller visiter le Vancouver Convention Centre qui vient d'être rénové et qui accueillera les journalistes durant la période des Jeux Olympiques. Bon, je vais faire bien plus de choses que ça, mais je vais commencer par le Convention Centre...
2 heures plus tard...
Je reviens du fameux Convention Centre. Super : on ne peut même pas y entrer pour cause de préparatifs olympiques! Quelle déception! Pour compenser, j'ai quand même pu humer l'odeur salée du port maritime. Le Pacifique quand même... Les nuages restent cependant accrochés aux Rocheuses dont on devine à peine l'immensité. Les hydravions autour du Convention Centre m'ont fait penser au très bon film de Lee Tamahori (Once Were Warriors) : The Edge, dont l'action se déroule en Alaska mais qui a été tourné dans les Rocheuses canadiennes. Envie d'aller se perdre dans les montagnes enneigées avec les grizzlis... not!
Ci-bas, en brun : le Convention Centre... en face des Rocheuses.

vendredi 11 décembre 2009

En bateau vers Gibsons

La petite ville de Gibsons, à 40 minutes de ferry de Vancouver, a été désignée cet automne comme la communauté de moins de 20 000 personnes où il est le plus agréable de vivre dans le monde et ce, par... l'ONU. Charmante ville, en effet, que j'ai visitée aujourd'hui. Malheureusement, j'ai pris le ferry avant le lever du soleil et je l'ai repris après son coucher. Je n'ai donc pas pu apprécier la ride apparemment très belle à travers les montagnes et sur les eaux du Pacifique. Ça sentait bon à Gibsons, une odeur herbale que je n'ai pas su reconnaître, mais qui m'a fait me sentir soudain bien loin de Montréal en décembre... Ah oui, j'oubliais, Gibsons a aussi gagné une médaille d'or pour la qualité de son eau lors d'un concours international en 2005. Eau que j'ai goûtée et qui est effectivement très bonne. The real taste of West Coast.

Noël Jour-14 : Les décorations lumineuses

4e bonne raison de plonger dans l'ambiance des fêtes...
Il faut vraiment être motivé, je pense, pour décorer l'extérieur de sa maison pour Noël. Pour installer des lumières, surtout, et trouver un endroit où les brancher. Il me semble que si je décorais, je me contenterais d'une belle couronne de pin sur ma porte d'entrée. Mais Noël ne serait pas Noël si les gens n'illuminaient pas leurs maisons, leurs commerces, les arbres, les poteaux et les rues. Ici, St-Paul's Hospital sur Burrard Street à Vancouver. Et ça montait encore plus haut, avec, bien sûr une étoile tout en haut...

jeudi 10 décembre 2009

Virée à Vancouver

J'avais faim en débarquant de l'avion à Vancouver. Apparemment très couru, le stand Japadog downtown Vancouver a aussitôt fait mon bonheur. Tenu par des jeunes Asiatiques tout sourires, Japadog offre des hot dogs à saveurs... japonaises! J'ai opté pour celui à la sauce teriyaki (correct). J'ai vu d'autres clients repartir avec des flocons d'algues sur leur sandwich. Intéressant, mais surtout très sympa un tel stand coloré sur le coin d'une rue en pleine ville comme ça. À quand de tels marchands de nourriture ambulants à Montréal?

Noël Jour-15 : Les poinsettias

3e bonne raison de plonger dans l'ambiance des fêtes...
Je ne sais pas si j'aime les poinsettias. C'est beau quand il sont les uns sur les autres (comme sur la photo), mais il suffit qu'on les sépare du lot pour que leur feuillage s'étiole. Trop fragiles ces petites bêtes... N'empêche, ces fleurs rouges ou blanches mettent sans conteste dans l'ambiance des fêtes!!! Et celles-ci ont une particularité : elles proviennent du marché de Granville Island à Vancouver... D'où je suis revenue tout à l'heure en petit bateau comme celui-ci :

mercredi 9 décembre 2009

Noël Jour-16 : Première tempête!


2e bonne raison de plonger dans l'ambiance des fêtes...
C'est la première tempête de neige à Montréal (dans tout le Québec et même en Ontario, pour être précis...). On attend environ 30 cm de neige aujourd'hui. Un millier de véhicules ramasseurs de neige sillonnent la métropole à ce moment précis. C'est le bordel sur les routes. Tout le monde a sorti sa pelle. Les avions peinent à décoller... me rendrai-je à Vancouver demain? Comme le disait une commentatrice de mon billet précédent, une bordée de neige comme celle-là constitue une magnifique raison de plonger dans l'hiver et dans l'esprit des fêtes. Quelle raison trouverai-je demain?

mardi 8 décembre 2009

Noël Jour-17 : C'est le temps des...

On est le 8 décembre. Noël est dans 17 jours. Je me mets donc, dès aujourd'hui, à la recherche de 17 bonnes raisons de plonger dans l'ambiance des fêtes.
La première : c'est le temps des clémentines!!! Yes, darling!

dimanche 6 décembre 2009

Le nouveau Café Névé, rue Rachel

Il y a des gens qui passent leur vie dans les cafés. Qui y travaillent sur leur portable et migrent jour après jour de l'un à l'autre. Ou en adoptent un en particulier, auquel ils restent fidèles pour quelque temps, attachés qu'ils sont à l'atmosphère que dégagent ses murs, ses odeurs, son ambiance sonore. J'envie ces gens-là.
Le Café Névé, situé sur Rachel au coin de de Bullion, a ouvert ses portes cet automne. On y mange des petits déjeuners délicieux; on y boit un café savoureux. Et malgré son jeune âge, ce café a déjà ses habitués, ce qui confère un certain charme sonore à l'endroit. Je rêve d'y retourner travailler ou rêvasser quelques heures. Sa particularité : le Café Névé est portable-friendly. La grande table du fond est munie d'une prise multiple ressemblant à une pieuvre et permettant à plusieurs personnes de brancher leur machine au centre de la table et non au sol. Pour le lunch, on peut choisir l'un de leurs sandwiches (ou salades ou wraps ou soupes) ou encore traverser la rue et s'offrir un poulet portugais chez Romados.

samedi 5 décembre 2009

Décembre à Montréal

Ma mère tricote des mitaines. Mon père se demande si on aura un Noël tropical. La rue St-Denis s'est parée - timidement - de lumières de Noël. Il neige des jours, il pleut d'autres jours, le Parc Lafontaine est boueux. On se demande si on donnera des cadeaux cette année; on sort notre change pour les quêteux de l'avenue Mont-Royal. Les sapins sont en vente au Carré St-Louis et au métro Mont-Royal. Est-ce que tous les sapins sont vendus chaque année? On fait comment pour se mettre dans l'ambiance? Il faudrait vraiment qu'il y ait de la neige à Noël...

jeudi 3 décembre 2009

La campagne ça calme

Desfois, les yeux plissés devant l'écran de mon ordi, je me souviens qu'à quelques minutes de Montréal il y a les champs, les vaches, les arbres tranquilles des prés peu fréquentés. Et ça me calme...

mardi 1 décembre 2009

L'animation virale avec PES


Star incontestable de l'animation, Pes surprend son public grâce à une inventivité et une efficacité hors pair. En plus d'avoir été un succès viral instantané, ce court métrage intitulé WESTERN SPAGHETTI a remporté le prix du public au Festival international du film d'animation d'Annecy et reçu une mention honorable au Sundance Festival l'an dernier.
La collection de courts métrages et de films publicitaires de Pes est disponible sur son site Internet. Parmi ceux-ci, je ne peux m'empêcher de recommander les réussites que sont Roof Sex, Kaboom et le making of de ce dernier. Ou encore le très court court métrage Moth. Et parmi les nombreuses publicités, celle pour Scrabble, qui vaut le détour. De longues minutes de plaisir!
Voici ce que dit le réalisateur Michel Gondry au sujet de l'animateur Pes : “Clicking on a PES film is to open a safe and suddenly see a million ideas glittering and exploding. The only reason you close the door is to re-open it just after and discover what will pop this time.”

vendredi 27 novembre 2009

Adèle Blais s'exporte à Miami

Vendre ses toiles au Québec n’est pas facile. S’exporter encore moins. C’est le double pari que remporte l'artiste-peintre collagiste montréalaise Adèle Blais qui, en plus d’avoir pignon sur rue depuis 4 ans dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, a été sélectionnée par la Art Fusion Gallery à Miami pour exposer 12 de ses toiles jusqu'au 23 décembre. La Art Fusion Galery étant l'une des galeries participantes au prestigieux événement annuel Art Basel Miami Beach, les toiles d'Adèle Blais auront la chance d'être admirées par pas moins de 20 000 visiteurs en trois jours, du 3 au 6 décembre.

Adèle Blais peint tout en couleurs. Ses toiles représentent des visages, des villes, des fleurs. Certaines sont abstraites et à couper le souffle! Et le public est au rendez-vous. Sa formation en publicité y est sûrement pour quelque chose (son site Internet extrêmement complet lui procure une belle visibilité ainsi que des liens avec un vaste public). Le fait qu'Adèle reçoive les curieux dans son atelier-galerie fait également une différence dans le développement de sa clientèle. Rien de mieux que les rencontres humaines pour l'inspiration et... le développement des affaires!

À Montréal, on peut voir les toiles d'Adèle Blais à l'édifice Belgo jusqu'au 10 janvier 2010, à l'espace Massarelli Design.

lundi 23 novembre 2009

La Salle à manger : sur Mont-Royal

La Salle à manger est lumineuse grâce aux fenêtres qui font tout le mur. La déco épurée, détendue et branchouille, le service convivial et informé, le menu, savoureux et généreux. Ce resto ouvert jusqu'à minuit 7 jours sur 7 (!!) est tout désigné pour une occasion spéciale ou pour une bonne traite sur un coup de tête.

En entrée, j'ai dévoré une salade de betteraves, avec vinaigrette à la moelle, lardons, crème sure et xérès (12$), fraîche et très copieuse. J'ai aussi pu piquer de la fourchette dans un ravissant foie gras au torchon (14$). En plat principal, j'ai succombé au plat de pétoncles poêlés et boudin rôti, avec pommes de terre et pommes au cheddar (26$). Si par hasard, j'étais venue avec toute la famille (ou une tonne d'amis), j'aurais osé le cochonnet rôti (500$ pour 12 personnes): probablement inoubliable, d'autant plus que la bête québécoise a été élevée sans médicament.

Si on est pressés, qu'on a une petite faim et qu'il est tard (je rappelle que la cuisine ferme à minuit), on opte pour un simple plat sans entrée : la choucroute garnie, avec saucisson à l'ail, bratwurst et lardons (25$), accompagnée ou non d'un verre de vin.

Billet dédié à Stéphanie...

La Salle à manger
1302, ave du Mont-Royal Est (coin Chambord)
Montréal, Québec
514-522-0777
www.lasalleamanger.ca

vendredi 20 novembre 2009

La vache, pas le temps

L'automne achève. Les feuilles tombées ont été ramassées. Le Québec s'assoupit, attendant l'hiver. Le temps manque pour bloguer. Pourtant, c'est pas les idées ni l'intention qui manquent. Rester optimiste : je vais bientôt redevenir une blogueuse active. Oui, Monsieur. En attendant, regardez ça, la campagne à son meilleur. J'adore la vache à la fin.

dimanche 15 novembre 2009

Vue de Cape Town

Première soirée en Afrique du Sud, en février dernier. Vue depuis Cape Town.

vendredi 13 novembre 2009

Avez-vous déjà vu?

Est-ce la voix du comédien Alain Chabat qui en fait le succès? Les courts métrages animés Avez-vous déjà vu? diffusés en France (sur M6) me ravissent. Celui présenté ci-bas est vraiment drôle. Mais le meilleur, c'est probablement celui qu'on peut découvrir en cliquant ici.


dimanche 8 novembre 2009

Calgary l'engourdie




Pourquoi est-ce que je n'aime pas trop Calgary? Sans doute parce que je n'y ai pas senti l'effusion d'une grande ville en santé culturelle. Je ne doute pas qu'il y ait plein de gens intéressants cachés quelque part dans cette ville, mais dans les rues, on ne tombe que trop rarement sur un café où on a le désir irrépressible d'aller s'asseoir. Et on cherche en vain un quartier où pulluleraient les petits commerces spécialisés, les restos sympas, les bouibouis d'un autre âge mais vivants. Oui, il y a bien Kensington, le quartier jeune et artiste, mais il est trop petit.
On se heurte, lors d'un court passage à Calgary, à un endormissement généralisé. Serait-ce parce que ça fait 35 ans que la province albertaine élit un gouvernement conservateur?
Ceci dit, oui, il y a bien quelques cafés et commerces attirants, du bison délicieux qu'on achète en steak ou séché, un réseau développé de pistes cyclables, de magnifiques parcs municipaux, ainsi que le tramway en pleine ville, mais... mmhhh, où est le supplément d'âme? Peut-être faut-il lui donner le temps de se réveiller, à cette ville qu'on appelait, encore récemment, Cowtown.

vendredi 6 novembre 2009

Aimer Calgary comme on peut


Calgary, Calgary, Calgary... Difficile d'aimer cette ville. J'y ai passé quelques jours cette semaine et je m'imaginerais difficilement y vivre. Bon, j'accepterais bien de donner une nouvelle chance à cette région, au cours de l'été par exemple. Pour vivre l'expérience du Stampede (l'équivalent du Carnaval de Québec, mais avec la culture western et les cow-boys à l'avant-plan - hi ha!). Et surtout pour visiter les parcs nationaux de Banff et de Jasper, à 1h30 de route de Calgary. L'expérience du char doit être pas mal en Alberta : se perdre dans les prairies avant de sillonner les routes magnifiques qui passent entre les Rocheuses.


dimanche 1 novembre 2009

L'animation subversive de Don Hertzfeldt

Un p'tit coup de blues? Visionnez les courts métrages d'animation de Don Hertzfeldt et vous ne verrez plus votre quotidien du même oeil. Don Hertzfeldt est une célébrité sur la planète de l'animation. Né à San Francisco en 1976, prolifique et très talentueux, ce jeune réalisateur a créé pas loin de 10 courts métrages d’animation, ce qui est impressionnant quand on sait que 2 ans sont nécessaires à la réalisation d'un seul. Il a reçu de nombreux prix internationaux pour ses films, ainsi qu'une nomination aux oscars (section Best Animated Short Film) pour l'excellent Rejected.

Les dessins de Don Hertzfeldt sont minimalistes. Ses récits sont étranges et donnent dans l’humour noir absurde et sadique. J’ai découvert ce réalisateur à l'occasion d’une soirée-rencontre à la Cinémathèque québécoise de Montréal le mois dernier, dans le cadre d’une tournée nord-américaine lancée par Hertzfeldt lui-même. Tel un artiste de scène, un chanteur ou un humoriste, le réalisateur a tenu à aller, de ville en ville, à la rencontre de son public. Prenant la forme d’une performance, cette soirée débutait par la projection de ses oeuvres et était suivie d’une période de questions-réponses avec un public visiblement constitué de fans finis. Le but de Don Hertzfeldt : se nourrir d’un échange concret avec le public, avant de retourner s'enterrer dans son studio pour compléter la réalisation de son prochain film. Rencontre fascinante! Quand on est triste, rien de mieux que le visionnement d'un film de Hertzfeldt sur Youtube ou l'achat d'un DVD sur le site de sa boîte de production, Bitter Films. En voici un échantillon, intitulé Ah, L'Amour :


Vous aimez? Régalez-vous encore avec l'un de mes favoris, Billy's Balloon, l'amusant exercice de style Genre, l'incontournable et hilarant Rejected ou d'autres encore que vous dénicherez bien par vous-mêmes...

mardi 27 octobre 2009

La Courgerie garnit nos assiettes




Pascale Coutu (deuxième photo) s’est lancée dans la culture des courges il y a dix ans et elle commercialise le fruit de son labeur depuis six ans. Après le début de la récolte au mois d'août et jusqu'à l'Halloween, elle s’offre le plaisir de rencontrer sa clientèle, 7 jours sur 7, directement à sa ferme, située à Sainte-Élisabeth dans Lanaudière, non loin de Joliette. Cette année, La Courgerie est ouverte au public jusqu’au 2 novembre. Et Pascale vous y attend pour partager sa passion!

On y pratique l’autocueillette dans le champ : avec des enfants en période d’Halloween, c’est le bonheur! Bon, la plupart des courges ne sont déjà plus sur plants à ce temps-ci de l'année, mais le décor en vaut le détour. On y achète surtout plein de courges musquées, de courges spaghetti et de citrouilles pour cuisiner. Pascale Coutu explique à quel point il est simple de les apprêter. En purée, en potage, en biscuits et en gateaux, la courge est pleine de surprises et de vitamines. Dans les gâteaux, on remplace l'huile par la chair de ce légume. Et ces petites merveilles de toutes les couleurs se conservent à la maison jusqu’à décembre, voire mars. La Courgerie confectionne aussi des petits pots qui font de parfaits cadeaux : relish, citrouille marinée et cornichons à l’aneth entre autres.

Pascale Coutu vendra bientôt ses produits sur Internet à travers le Canada, d'abord en français pour se donner le temps de fournir à la demande de plus en plus importante. Elle craint d'ailleurs d'emporter trop de succès auprès de la clientèle anglophone qui associe depuis longtemps les cucurbitacées (!!) à la nutrition au quotidien. Et si on s'y mettait...

Recettes variées sur le site : www.lacourgerie.com

lundi 26 octobre 2009

Retrouvailles avec La Linea


Enfant, j'adorais regarder les bonhommes à la télé. Pas très original, je sais. Mais un de ceux que j'aimais le plus, c'était Balou Balou. Du moins, c'est le nom que mon père et moi avions donné à ce très court dessin animé qui passait entre deux émissions sur la chaîne de Radio-Canada, à des heures différentes (me semble-t-il), et qui nous prenait toujours par surprise. Mon père m'appelait : Julie, c'est Balou Balou, vite! On ne comprenait pas les dialogues, mais on riait à gorge déployée durant toutes les secondes que durait ce petit bijou d'animation. Je me suis longtemps demandée comment retrouver ce dessin animé sur Youtube sans en connaître le nom...

Eurêka, alleluia, je viens enfin de retracer ce bonhomme en discutant avec une réalisatrice de courts métrages d'animation québécoise, Francine Desbiens, qui a d'ailleurs connu le créateur. Et il s'agit (ta-dam!) de La Linea d'Osvaldo Cavandoli. La Linea, c'est l'histoire d'un personnage simplement esquissé marchant sur une ligne, qui crie constamment après son dessinateur pour que celui-ci lui donne ce qu'il désire. Irrésistible! Et il en existe pas loin de 100 épisodes. La Linea, mon idole de jeunesse, enfin, je t'ai retrouvée! Ou devrais-je dire Balou Balou!

jeudi 22 octobre 2009

Court séjour à Ottawa




Un court séjour à Ottawa par beau temps, ça réconcilie avec sa capitale. Voici mon menu d'activités idéal, à déguster avec de bonnes chaussures aux pieds.
Le matin, on prend un café et une viennoiserie au Planet Coffee, ambiance jeune et relax, près du Marché By.
Après une balade et quelques courses au Marché By, on s'arrête pour luncher au Palais Impérial Restaurant pour goûter leurs délicieux dim sum. En après-midi, cap vers le Musée des Beaux-Arts, édifice surprenant d'élégance. En sortant du musée, on fait quelques pas sur le pont interprovincial Alexandria, sur lequel on croise des cyclistes et des coureurs : on se croirait presque sur le pont de Brooklyn. À cet endroit, la vue sur le Parlement qui domine la Rivière des Outaouais est imprenable, surtout à l'heure du couchant. Si on a du temps, on traverse le pont pour atteindre, tout près, le Musée canadien des civilisations, situé au Québec.
Pour le happy hour, de 16h à 19h, on revient sur nos pas et on se rend au chic Metropolitain Brasserie Restaurant, à deux pas du Château Laurier. À cette heure, on mange des huîtres à 1 dollar chacune. Pour la dernière bière de la soirée, on retourne au Marché By et on opte pour une virée Chez Lucien ou pour un des nombreux pub de la ville, comme le Highlander Pub sur la rue Rideau.
Une fringale après la fermeture des restos? Les shawarmas (shish taouks) de la rue Rideau vous combleront. Le lendemain, on vise une belle balade aux abords du Canal Rideau.
Suggestion d'hôtel : l'Indigo. Confortable, coquet et sans tapis.

vendredi 16 octobre 2009

Ottawa by day by night











Je profite d'un court séjour dans la capitale nationale, à l'occasion du Festival international d'animation d'Ottawa, pour tenter de saisir la ville qui, ma foi, se laisse faire...